Jacob Meyer-Nassau...

Dernière minute : Malgré les tensions internationales, la LCN n'envisage pas de reporter ou d'annuler l'une ou l'autre de ses compétitions. Le président de la Ligue a affirmé que le calendrier actuel resterait valable jusqu'à la fin de l'année.

A la Une : Jacob Meyer-Nassau arrêté !!

Placé hier après-midi sous le coup d'une convocation judiciaire, l'acteur Jacob Meyer-Nassau (voir notre dossier), actuel président de l'association internationale No Cyborg ! (voir notre dossier), a été officiellement interpellé et incarcéré ce matin pour "troubles avérés à l'ordre public", "menaces verbales" et "préparation d'actes violents à caractère terroriste". Son emprisonnement a immédiatement déclenché un tollé parmi les membres de No Cyborg ! (l'association revendique plusieurs millions d'adhérents de par le monde) qui ont appelé à "entrer en résistance par tous les moyens désormais possibles".
Depuis plusieurs semaines, l'association était déjà sous le coup d'une enquête parlementaire visant à vérifier la légalité de ses activités. Soupçonnée d'avoir délibérément fait dégénérer plusieurs manifestations, d'avoir organisé de véritables attaques paramilitaires contre des centres de recherches (voir notre dossier) et de s'en être pris physiquement à certains scientifiques (le professeur Altmon-Richard, par exemple, vit sous protection policière depuis que trois coups de feu ont été tirés dans sa direction - voir notre dossier), il était clair que No Cyborg ! risquait à court terme de subir une procédure d'interdiction et de dissolution.
De plus, il y a trois jours, les déclarations de Jacob Meyer-Nassau s'étaient brutalement radicalisées puisque, ni plus ni moins, il avait affirmé que "le temps était venu de se préparer à nouvelle guerre mondiale : celle qui déciderait du sort définitif de l'humanité". Et en ajoutant que "dans ce nouveau genre de lutte, celui qui hésitera à frapper le premier sera un homme mort"(lire la déclaration).
Ce discours inquiétant faisait écho à la brutale montée de tension qui s'est produite depuis une dizaine de jours en Asie de l'Est.

Nous savons aujourd'hui que le point de départ de cette nouvelle crise a été l'arrestation en Chine de plusieurs diplomates japonais et coréens soupçonnés d'espionnage et qui auraient été pris en possession d'informations ultra-secrètes concernant les expérimentations chinoises en matière de neuro-technologies (voir notre dossier).
Et ce serait face au refus du gouvernement chinois de libérer ces diplomates que le Premier ministre japonais - K. Akiashi - aurait décidé de prononcer son discours particulièrement agressif (lire le discours), dans lequel il révélait toute l'ampleur, selon lui, du programme d'expérimentation chinois. De plus, il annonçait la mise en alerte générale des forces armées japonaises pour "montrer que le temps des beaux discours et du chantage était révolu et qu'il fallait maintenant être prêt à assumer la responsabilité de ses actes".
Selon les services secrets japonais, la Chine aurait déjà développé plusieurs dizaines de nouveaux centres de recherche confiés à de jeunes chercheurs "implantés" dans les domaines de l'agronomie, de l'énergie solaire mais aussi de la génétique, de la chimie et de l'énergie nucléaire. Depuis la mise en place de ces centres secrets, la Chine aurait multiplié par dix ses commandes de phosphate, de pétrole et d'uranium de par le monde et aurait, à plusieurs reprises, détourné des cargaisons de navires destinées au Japon, à la Corée ou à l'Indonésie dans le but d'assouvir ses nouveaux besoins.
En réponse, le président chinois - M. Huang - s'est déclaré "consterné par ces accusations vides de preuves et de bon sens". S'il n'a pas caché que son pays avait mené des expériences secrètes, il a affirmé qu'il ne s'agissait encore que "d'expérimentations primaires bien en deçà des élucubrations japonaises". Et il a ajouté que "puisqu'il était clair depuis longtemps que tous les grands pays du monde, y compris le Japon, avaient mené leurs propres expériences, la Chine ne pouvait pas se contenter d'attendre et de laisser faire. [...] Et nous serions bien étonnés de savoir quels types de projets secrets un pays aussi ambitieux que le Japon a bien pu développer en contradiction totale avec ses déclarations officielles : mais il y a bien peu de chances que M. le Premier ministre fasse preuve d'une quelconque sincérité sur cette question"(lire l'intégralité du discours).
Le Président chinois n'a donné aucune précision quant au sort des diplomates japonais et coréens. Il a juste affirmé qu'aucune négociation ne se ferait sous la menace des armes. Pour finir, il a proposé un délai de quatre jours pendant lequel la Chine se tiendrait prête à accueillir toutes les initiatives de discussion et de médiation entre elle et son voisin japonais. Passé ce court délai, et si l'armée japonaise n'a pas cessé ses manoeuvres de mobilisation, M. Huang a prévenu qu'il n'aurait pas d'autre choix que de décréter à son tour une mise en alerte générale.
Malgré plusieurs tentatives de médiation menées personnellement par le secrétaire général des Nations-Unies, l'ultimatum du Président chinois doit s'achever demain dans la journée...

C'est donc dans ce contexte de fortes inquiétudes que Jacob Meyer-Nassau a lancé ses dernières déclarations particulièrement violentes, appelant l'Europe à "ne pas attendre d'être frappée la première quand les pays d'Asie auront décidé de conquérir le monde. [...] Après le temps de l'hypocrisie souriante, celui des menaces sera bientôt terminé mais il sera trop tard pour nous tous". Il a ajouté que "No Cyborg ! se tient prête à soutenir une action armée sous les ordres des gouvernements américains et européens. [...] Mais elle a d'ores et déjà les moyens de frapper, si besoin, sans autorisation particulière". Ce sont sans doute ces dernières menaces qui ont décidé le gouvernement européen à intervenir rapidement contre Jacob Meyer-Nassau, en sachant que son arrestation ne suffirait pas à bloquer les activités de son association.
Francesca Minguela - la principale adversaire (et la principale cible) de No Cyborg ! - s'est déclarée extrêmement inquiète "tant sur le plan intérieur que sur le plan international. [...] Nous ferons tout pour éviter que les débats se terminent dans la violence mais, comme nous l'annonçons depuis le début, nous voyons bien que nous ne maîtrisons plus vraiment notre destin". Elle aussi pense que, si une guerre devait éclater, elle ne pourrait pas se limiter au continent asiatique et concernerait l'ensemble des pays du monde.
Cet après-midi, ce sera au tour du Président du Conseil des ministres Européen - Kevin Martin-Syrat - de prendre officiellement la parole dès son retour du Japon où il s'est longuement entretenu avec le Premier ministre K. Akiashi (voir notre dossier).

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